samedi 16 décembre 2006

Aller à Hollywood… et revenir.

Hollywood, eldorado pour les réalisateurs français ? Le mythe, au plus haut dans les années 1960, bat aujourd’hui de l’aile. On assiste au retour des films français à petit budget pour le plus grand plaisir des vrais amateurs de cinéma.
Les cinéastes tricolores, génies en leur royaume, deviennent de véritables tâcherons lorsqu’ils tentent l’aventure américaine. C’est l’amer constat dressé par François Forestier, journaliste au Nouvel Observateur.
“Personne n’a bâti de carrière aux Etats-Unis” prévient Xavier Palud, coréalisateur d’«Ils». Le billet vert dicte sa loi. Alexandre Aja, Matthieu Kassovitz, Jean-Pierre Jeunet et autres Pitof semblent perdre subitement leur talent en traversant l’Atlantique.
“Là bas, ils réécrivent tout le temps les scènes et les dialogues” explique Florent Siri, auteur d’«Otages» en 2005. Sur la Côte Ouest, le réalisateur devient un simple employé qui fait ce qu’on lui dit de faire. Envolé le talent, envolée la liberté, reste de l’expérience américaine le pactole empoché sur le dos d’un navet.

© Brice 2007

1 commentaire:

Anonyme a dit…

les vrais amateurs de cinéma sont ceux qui aiment les films à petit budget ?...
aimer le cinéma, c'est donc aimer le cinéma pas cher ?
aimer la bouffe, c'est aimer la bouffe pas chère ?